Marié depuis le 27 septembre 1941 avec Olympe Castagné, René est un jeune ajusteur de l’AIA, quai de la Souys à Bordeaux. Il est adhérent à la cellule communiste clandestine de l’usine qui a une forte activité de renseignement et de sabotage.
René est victime de la vague d’arrestations du 26 mai 1942.
Son appartement sert de refuge aux responsables communistes clandestins assurant les liaisons interrégionales ou nationales ; suite aux arrestations dans son milieu militant René avait pris des contacts pour se faire fabriquer de faux papiers d’identité et passer dans la clandestinité.
Il n’en aura pas le temps. Pour le commissaire Poinsot « De Oliveira était un vieux (sic) communiste qui payait des cotisations, était recruteur, recherchait des faux papiers d’identité et mettait sa demeure à la disposition des communistes en fuite ».