Marcel Deflandre est le fils de Jean-Jacques Deflandre, typographe, et d’Albertine Roget, ourdisseuse.
Il se marie le 20 avril 1927 avec Alberte Pannier, ils ont deux enfants.
En sa qualité d’ingénieur il occupe, depuis 1934, le poste de Directeur de la Raffinerie du Midi à La Pallice en Charente-Maritime.

Un article de Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stade_Marcel-Deflandre) nous apprend que « le 23 mars 1947, le stade est baptisé en hommage à Marcel Deflandre. Ce dernier est l’homme de la réunification des 3 clubs (l’entente Union-Stade et La Rochelle-Étudiants XIII) sous le nom de Stade rochelais. Il prend la présidence du club en 1941.

Résistant, il fut arrêté le 9 octobre 1943 et fusillé par la Gestapo le 11 janvier 1944 à Bordeaux« .

Le dimanche 14 janvier, un hommage était prévu dont France 3 s’est fait l’écho : https://www.francebleu.fr/infos/societe/qui-etait-marcel-deflandre-l-homme-qui-a-donne-son-nom-au-stade-de-la-rochelle-8228728

Son usine est occupée par les Allemands et confisquée à la fin de 1940. Il devient alors chef de district du pool de carburants et son bureau se situe face au port.
Il adhère à Honneur et Patrie, et lors de la constitution de l’OCM, il est nommé responsable du secteur de La Rochelle et de l’approvisionnement en carburants. De son poste privilégié, il renseigne sur les mouvements des bateaux et sous-marins allemands.
Il constitue un important stockage clandestin de carburants destiné à alimenter les groupes de résistants. Il assure les parachutages, comme celui de Luché, et le transport d’armes.
Il est interpellé lors du démantèlement du groupe par la Gestapo le 9 octobre 1943, torturé et jugé par le tribunal militaire allemand de La Rochelle détaché à Bordeaux. Condamné à mort, Marcel est exécuté avec 20 de ses compagnons de réseau.
Sa veuve a été expulsée de son domicile par les Allemands et privée de tous ses biens.

Photo : mémorial genweb

À La Rochelle, inauguration de la plaque au stade Marcel Deflandre

photo M. Boinard Sud-Ouest