PERDRIAU Camille

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Né le 30 septembre 1922 à Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire)
Demeure rue Lamartine à Sorges (Maine-et-Loire)
Arrêté le 28 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 19 ans

Camille Perdriau, fils d’un fendeur d’ardoises, est ardoisier lui aussi, à Trélazé (Maine-et-Loire).
Son père décédé, il devient soutien de famille. Il adhère très jeune aux JC. Au sein d’un groupe de camarades, il récupère de la dynamite dans les carrières de la région. Le groupe pourvoit en matériels et explosifs une des premières unités FTP locales qui réalise de nombreux et importants sabotages dans la région d’Angers.
Les investigations de la police s’orientant vers les ardoisières, Camille quitte le domicile familial le 10 mars 1942. En Charente-Maritime il prend part à des activités de résistance FTP, comme la destruction d’un pylône de ligne à haute tension à Puilboreau le 30 avril, des attentats ferroviaires, à Dompierre le 16 mai, à Bussac le 5 juillet.
Préparant un nouvel acte de sabotage il vient sans doute s’approvisionner en explosifs à la ferme des Pateau à Saint-André-de-Cognac où il est arrêté le 28 juillet 1942, alors qu’il est prêt à utiliser son revolver.