PUYOOU Marie-Thérèse

PUYOOU Marie-Thérèse

MT PUYOOU1

Marie-Thérèse Lacoude-Soureilh naît le 6 Janvier 1897 à  Monein (Basses Pyrénées).

Ses parents sont cultivateurs. Elle appartient à une fratrie de 6 : 4 filles et 2 garçons.

Après avoir fréquenté l’école de Monein, elle part travailler à Bordeaux. Alors qu’elle est receveuse dans les tramways, elle fait le connaissance de Laurent Puyoou, séduit par son accent.

Il se marient  le 28 janvier 1922 à Bordeaux. Deux filles vont naitre : Pierrette en 1926 et Michelle en 1933.

Laurent est un membre très actif du parti communiste.

Dans le cadre de son activité politique, il participe à la création d’une coopérative de distribution alimentaire. Marie-Thérèse en devient la gérante et la famille déménage sur place au 70 cours Victor Hugo à Bègles, probablement début 1933. C’est là que naît Michelle.

C’est là aussi qu’est entreposé le matériel de reproduction de tracts.

Marie-Thérèse qui est adhérente à l’Union des Femmes Françaises tient la coopérative et Laurent qui travaille de son côté, fait les livraisons le samedi.

Cela dure jusqu’en octobre 1939, date d’interdiction et de dissolution des « organisations communistes ».

Marie-Thérèse  va travailler à la CENPA à Bègles.

Lors de la vague d’arrestations de communistes le 20 Novembre 1940, ils sont arrêtés tous les deux à leur domicile. Marie-Thérèse est relâchée quelques jours après et mise en résidence surveillée.

Elle appartient aux FTPF. Elle « assure de nombreuses liaisons », rédige des tracts, les distribue, héberge des clandestins.

Elle va recevoir entre autres les Giret, ce couple qui déplaisait à Pierrette, et qui a provoqué de nombreuses arrestations depuis qu’ils ont choisi la cause de l’occupant et de la police française.

L’effet ne va pas se faire attendre : elle est à nouveau arrêtée le 11 Juillet 1942 à son domicile.

Elle est emprisonnée au Fort du Hâ à Bordeaux, puis, transférée en octobre 1942 à Romainville.
Déportée dans le convoi  « des 31000 » du 24 Janvier 1943, elle décède le 31 mars au revier de Birkenau.

Ses filles de 16 et 9 ans ont été recueillies par des amis, puis par des parents. Michèle Vignacq, la plus jeunes des filles nous raconte :témoignages vidéo

Thérèse et Laurent Puyoou

   À Bègles, la rue Thérèse et Laurent PUYOOU