SANSON Franc

Sanson franc

Né le 6 septembre 1920 à Bon-Encontre (Lot-et-Garonne)
Demeure 1 rue Maubec à Bordeaux (Gironde)
Arrêté le 23 mai 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 22 ans

Franc est ajusteur à l’AIA, quai de la Souys à Bordeaux.
Issu d’une famille ouvrière, il est membre  à quinze ans des Jeunesses socialistes. Ffranc appartient à la tendance unitaire  de la SFIO de « la gauche révolutionnaire » créée par Marceau Pivert. La police indique que son père est trésorier d’une section socialiste.
À l’usine, membre du syndicat officiel des travailleurs de l’État, il rencontre des militants communistes et syndicalistes dont Antoine Doré un des responsables de l’action clandestine. Très vite une activité illégale, gaulliste (renseignement) et communiste, se développe à l’AIA. Franc participe au sabotage des moteurs d’avions : « Chaque pièce sabotée, chaque minute de travail perdue sauvera une vie humaine » dit un tract de la Résistance.
Chargé de la propagande avec Jean Lhussier, il est un de ceux qui inscrivent sur les murs les mots d’ordre de la Résistance et se propose de parcourir les rues du centre-ville pour répandre des tracts (en les faisant tomber discrètement d’une poche trouée !).
Le 23 mai 1942 après-midi, devant ses camarades d’atelier, il est arrêté « pour activité communiste »,  ainsi qu’Antoine Doré,  Jean Lhussier et Raoul Voignier.
Père d’un enfant de neuf mois, Franc écrit dans la dernière lettre à son épouse : « Élève mon fils dans l’amour de son prochain ». (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )