VINSONNEAU Henri

Vinsonneau Henri

Né le 2 janvier 1909 à Vitry-sur-Seine (Seine)
Demeure 29 rue de Marans à Surgères (Charente-Maritime)
Arrêté le 12 août 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à l’âge de 33 ans

Henri Vinsonneau adhère au Parti communiste en 1936. Peu après il devient trésorier de l’organisation locale à Saint-Jean-d’Angély et le reste jusqu’à la dissolution du PCF. Il a aussi sa carte à la CGT.
Il poursuit son activité patriotique dans l’illégalité et bien sûr s’engage dans la résistance au régime de Vichy et à l’occupant nazi. Au sein des FTP il fait partie du triangle de direction du secteur Saint-Jean-d’Angély/Surgères. Il assure les liaisons avec Paris, utilise chez lui une imprimerie clandestine, diffuse la presse et commande un groupe de sabotage à Surgères.
En sa qualité de chef de bureau à la Société d’Électricité Rurale de Surgères, il exploite toutes les opportunités de cette position pour assurer la liaison des groupes de résistants du secteur.
Dénoncé lui aussi par Vincent, devenu agent de la police et de la Gestapo, il est arrêté à son domicile de Surgères.
Lors de la perquisition, la police découvre dans son jardin des archives du PC ainsi qu’un revolver à barillet et une centaine de cartouches.
Il est incarcéré au Fort du Ha.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )
Son épouse, Claire, militante communiste et agent du réseau Centurie est arrêtée le 2 octobre 1943. Internée à Poitiers puis Compiègne,elle est déportée à Ravensbrück. Elle est libérée en mai 1945.