Raphaël est le fils de José Francisco, négociant, et de Françoise Lanusse, repasseuse.

À son retour de la Grande Guerre – au cours de laquelle il fut blessé – Raphaël s’insère dans la vie locale de Saint-Jean-de-Luz, comme limonadier et responsable d’un club de rugby.
Quelques années avant 1939, il liquide son commerce et quitte la ville.
On ne retrouve sa trace qu’à sa condamnation à mort, pour espionnage, le 4 mars 1942, par le tribunal allemand FK 529 de Bordeaux.

Le chanoine ayant assisté Albert Baudrillart avant son exécution, racontera que Raphaël lui confia avoir été donné par le même agent double qui les avait tous dénoncés, un dénommé Bonhomme.