BELLOC Julien

Belloc Julien

Né le 27 novembre 1887 à Preignac (Gironde)
Demeure 1 rue Martineau à Bègles (Gironde)
Arrêté le 8 juin 1941
Fusillé le 24 octobre l941 à 53 ans

Julien est employé à l’usine CENPA à Bègles. Il a été un des acteurs, en 1936, de la grève de trois semaines qui a eu lieu dans l’usine et a participé aux négociations avec la direction pour aboutir à une convention collective garantissant un minimum de droits jusque-là laissés au bon vouloir patronal.
Il adhère à la cellule Albert 1er du Parti communiste, puis à celle de son quartier où, avec André Lapelletrie, il diffuse L’Humanité le dimanche. En 1935, aux élections municipales de Bègles, il est candidat sur la liste du Parti communiste.
En raison de son activité syndicale et politique, il est connu des services de police. Une perquisition à son domicile, le 22 février 1941 ne donne aucun résultat.
Lorsque survient le sabotage du transformateur de la SNCF à Pessac, il est arrêté sur proposition du commissaire de police de Bègles qui l’a désigné comme « dangereux pour la sécurité publique ». Une mention qui figurera dans le dossier transmis par le préfet au commandement allemand.

Julien Belloc

  À Bègles, la rue Julien BELLOC