Robert Borios est inspecteur de police à Foix. Ses parents tiennent un café sur la place du Capitole à Toulouse. Il a trois frères aînés. Résistant de la première heure, Robert s’engage dans le Corps-Franc Pommiès ORA Groupement Sud-est. Comme inspecteur il se déplace fréquemment à Toulouse et met à profit ses voyages pour transporter des armes destinées aux patriotes ariégeois. Il aide de nombreux Français et Espagnols à franchir la frontière en leur fournissant des pièces d’identité. En janvier 1944 il est lieutenant FFI dans le réseau « Libérer et Fédérer » sous le pseudonyme de « Blanchard ».
Le 16 juin 1944 il est arrêté par la Gestapo à Foix sur dénonciation d’un certain Vincent. Interné dans la prison Saint-Michel à Toulouse il refuse de livrer les noms de ses camarades. Destiné à être déporté en Allemagne il est embarqué le 3 juillet dans le Train fantôme et finalement désigné pour être fusillé dans la lande de Souge.