Né le 31 août 1920 à Bordeaux (Gironde)
Demeure 83 rue Godard à Caudéran (Gironde)
Arrêté le 17 septembre 1943
Fusillé le 10 février 1944 à 23 ans
Pierre Cazalas, dit « Verdier», est mécanicien de profession. Il s’évade d’Allemagne où il a été réquisitionné par les Allemands au titre du STO. Il s’engage ensuite dans la Résistance et rejoint un maquis en Corrèze. Le 17 septembre 1943 il est surpris à une heure du matin avec un autre résistant par trois gardiens de nuit de la société OPA, plus connue sous le nom de Poudrerie de Saint-Médard-en-Jalles, près de Bordeaux. Le service de gardiennage est composé de français et d’agents de la Gestapo. L’entreprise travaille en effet exclusivement pour les Allemands. Porteur d’une arme automatique, il est conduit chez le commissaire Chiron, directeur régional de la police judiciaire qui le livre aussitôt aux services allemands. Pierre est interné au Fort du Hâ, jugé et condamné à mort pour détention d’arme.
Il écrira une dernière lettre à sa mère faite d’encouragement et de confiance. (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )