Henri adhère au PCF en avril 1934. Il milite à la cellule de la Victoire qui se réunit au « Bar Briand » face à un immeuble en construction qui sera la Bourse du Travail.
Il vient de participer, le 8 février 1934, à la manifestation des allées de Tourny contre les ligues fascistes. Henri est, visiblement, un grand lecteur autodidacte. Il devient rapidement un cadre du PCF.
Ferblantier de métier, il entre à la SNCASO à Bacalan, quartier populaire qui comporte bien d’autres usines et un prolétariat mobilisé.
Il est tout désigné pour la rafle des communistes du 22 novembre 1940. Il est interné quai de Bacalan puis au camp de Mérignac. Les appréciations des rapports du commissaire spécial et du préfet Pierre-Alype ne lui laissent aucune chance : « la documentation saisie à son domicile (livres et brochures) indique qu’il n’a jamais cessé de faire de la littérature communiste sa lecture préférée avec le souci d’y puiser les arguments de propagande ».
« Delrieu est à considérer comme un fanatique révolutionnaire qu’il convient de mettre dans l’impossibilité de se livrer à toute action néfaste ». Ce qui sera fait.