Serge est élève à l’École supérieure de Talence. En 1942, il rejoint avec sa mère, Sévérac-le-Château (Aveyron) où son père, cheminot, a été muté d’office par Vichy pour appartenance au Parti communiste avant la guerre.
Serge constitue dans la région un groupe des « Jeunesses Patriotiques » et organise des sabotages. Son père, René, est arrêté, interné à la Centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne), puis déporté à Dachau. Serge, alias Charles Gimenez, alias Charlot, prend alors le maquis en Lozère, et avec son groupe réalise des coups de mains audacieux contre les convois allemands et les lignes de communication. Le groupe est bientôt obligé de se dissoudre. Serge rejoint alors le maquis de Landes.
La citation à titre posthume à l’ordre de la Division, en juillet 1946, sera ainsi motivée par le général Chouteau : « Lieutenant FTPF, commissaire aux effectifs de la région des Landes ; recruteur et organisateur des FTPF dans les Landes et la Lozère ; jeune chef plein d’enthousiasme qui a su organiser la jeunesse et l’entraîner dans la lutte de libération nationale ».

   À Bègles, la place Serge DUHOURQUET