LAVAL Alban

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Né le 12 février 1883 à Figeac (Lot)
Demeure 35, rue Ernest Renan à Bègles (Gironde)
Arrêté le 8 juin 1941
Fusillé le 24 octobre 1941 à 58 ans

Alban est perceur sur métaux dans une entreprise de réparation de wagons SNCF. Syndicaliste de la CGTU, il adhère au PCF en 1930 et participe à toutes les luttes antifascistes. En 1936, il est un de ceux qui dirigent l’occupation de l’usine. Licencié après la répression de la grève générale de novembre 1938, il est embauché dans une entreprise de nettoyage de wagons.
Le 25 novembre 1940, une lettre de dénonciation d’un certain Pierre Bonnet signale à la police sa « propagande communiste » et celle de deux autres employés.
Le rapport de police du 20 janvier 1941 indique : « Il a une réputation notoire de militant ardent, acharné, partisan de l’action directe, à l’origine de perturbations dans l’entreprise ». Du fait de « sa présence dans une entreprise travaillant pour l’État… il y a lieu de demander à son employeur d’envisager son remplacement ». Ce que va faire le préfet le 5 mars !
En représailles au sabotage du transformateur SNCF de Pessac, il est arrêté le 8 juin 1941 et interné à Mérignac. « Aucun motif ne pouvant justifier mon internement » – une perquisition effectuée le 31 Janvier précédent a été infructueuse – Alban sollicite sa libération.
Un rapport est « communiqué le 16 août 1941 aux autorités allemandes avec avis de maintenir l’internement ».
Alban, qui a « conservé foi dans la doctrine communiste », ne sera pas libéré.

Alban Laval

       À Bègles la rue Alban LAVAL