Jacques Palacin est le fils de Joaquim Palacin et Florentina Palacin Porra, couturière. Il exerce la profession de tailleur. Deux enfants naissent de son union avec Louise Méron.
Il est naturalisé Français en 1938, mobilisé le 17 septembre 1939 et démobilisé le 25 juillet 1940.
Il entre dans la Résistance en avril 1943, groupe Chotard, France-Alerte, OCM-Honneur et Patrie. Membre de l’équipe de parachutage, il participe à ceux des 10 et 18 août 1943 à Saint-Just, puis organise le transport des armes.
Le 10 octobre 1943, prévenu à temps lors de l’arrestation du député de Marennes Jean Hay (mort en camp de concentration), des deux frères René et Jean Gorichon et de Elie Duc, il se réfugie à Balauzac. Le 14 octobre il veut revoir sa femme et ses enfants,revient à Marennes et est aussitôt arrêté.
Il est incarcéré à la prison Saint-Maurice à Rochefort ; atrocement torturé, il ne parle pas.
Il est jugé par le tribunal allemand de La Rochelle déplacé à Bordeaux et condamné à mort le 22 décembre 1943.

Depuis sa prison, au matin du 11 janvier 1944 il écrira une dernière lettre à sa femme.