Antonio Perin et Maria Amélia Capellazo, arrivent en France dans les années 1930. Antonio décède avant guerre. Sa veuve se retrouve seule pour élever treize enfants. Emilio, l’un d’eux, est réquisitionné pour travailler au service des Allemands dans un garage de Fumel (Lot-et-Garonne). Le 27 mars 1944, alors qu’on lui a accordé un congé de trois jours, il part rejoindre sa famille à Touzac. En chemin il est prévenu de la présence des Allemands dans son village ; il s’y rend néanmoins mais il y est attendu, arrêté pour acte de résistance et transféré à la prison Saint-Michel de Toulouse. Sa famille ne savait rien de ses activités et sa maman qui tenta de lui rendre visite à la prison ne put le voir. Membre de l’AS, Emilio appartenait aux FFI groupe Martin (Lot).
Emilio quittera Toulouse dans le Train Fantôme de déportation vers l’Allemagne. Lors de la halte forcée à Bordeaux, Emilio est interné dans la synagogue. Il fera partie des « dix » résistants conduits à la mort pour une raison non encore établie à ce jour.