TARIS Etienne

Taris Etienne

Né le 6 décembre 1909 à Biganos (Gironde)
Demeure 26 rue Maubec à Bordeaux (Gironde)
Arrêté le 21 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 32 ans

Étienne adhère au Parti communiste dans la période du Front Populaire alors que le gouvernement donne une impulsion au programme de développement de l’aéronautique, et va travailler à l’AIA.
Il est trésorier de la cellule et poursuit cette activité après la dissolution du parti en centralisant les fonds collectés parmi les ouvriers pour aider les familles des emprisonnés et des fusillés après octobre 1941.
Il faut aussi des moyens financiers pour la propagande clandestine, tracts, journaux, destinés à mobiliser les ouvriers dans l’esprit de la résistance à l’occupant et organiser les sabotages.
Il participe également à la distribution des tracts. Étienne joue ce rôle obscur, mais combien dangereux surtout depuis mai.
Des hommes du commissaire Poinsot ont en effet réussi à pénétrer l’organisation illégale et les arrestations se multiplient. Il est lui aussi arrêté.
La police avait noté : « T. est un vieux communiste membre de la cellule de l’AIA, payait ses cotisations, distribuait des tracts et caissier de la cellule ».