En 1942, Marcel est ajusteur mécanicien à la SNCASO-Bacalan. Fiché comme « vieux communiste », il est considéré « dans l’illégalité depuis début 1942 » et « membre d’un groupe de terroristes ».
Après son arrestation, la fouille effectuée permet la découverte de trois paquets enfouis dans son jardin. Ils contiennent les explosifs que lui avait confiés René Antoine, dénoncé par les époux Giret.
Poinsot détaille avec minutie sa prise dans un rapport du 14 septembre 1942 :
« 1er paquet : une bombe cylindrique présentant à sa partie supérieure un cordon bickford… ; six petits paquets rectangulaires semblant contenir une matière explosive ; un exemplaire des Cahiers du Bolchevisme et un opuscule Socialisme utopique et Socialisme scientifique.
2ème paquet : une boîte en fer rectangulaire… contenant sept détonateurs en cuivre… ;  deux paquets d’explosifs de mine n°5 des établissements Kinsmen… portant la mention « Bien ramollir la cartouche avec les doigts ».
3ème paquet : quatre boîtes « Minélite » provenant des Ets Kinsmen… portant la mention « Bien ramollir la cartouche avec les doigts ».
Bien entendu, « les paquets sont remis aux autorités allemandes » et Poinsot s’engage à « d’actives recherches pour déterminer l’origine et l’emploi envisagé des explosifs ».
Marcel laisse une veuve et deux enfants de huit mois et trois ans.