Né le 27 juillet 1914 à Barie (Gironde)
Demeure 15 rue Lafayette à Château-d’Oléron (Charente-Maritime)
Arrêté le 21 octobre 1943
Fusillé le 11 janvier 1944 à 29 ans
Fils de Ernest, gendarme, et de Marie Lamothe, Pierre Wiehn, après avoir renoncé à la prêtrise à laquelle il se destinait, devient employé de banque.
Il se marie le 14 avril 1936 avec Paulette Sorlut. Il est mobilisé en 1939, affecté à l’état-major de la subdivision de Vannes avec le grade de sergent-chef. Fait prisonnier, il se retrouve au Stalag 6B à Neu Versen au nord-ouest de l’Allemagne. Il correspond avec sa famille qui lui adresse de nombreux colis, en complément des aides de la Croix-Rouge.
En congé de captivité fin 1942, il revient dans l’île d’Oléron. Il est employé au Crédit Commercial de France au bureau de Château-d’Oléron. Il se dévoue à l’aide aux familles de prisonniers et entre dans la Résistance dans l’OCM, groupe Honneur et Patrie. Il est chef d’une section cantonale de l’île d’Oléron et chargé de recueillir tous les renseignements d’ordre militaire sur l’île. Il fournit ainsi de précieux renseignements ayant trait aux mouvements de troupes et défenses ennemies.
Dans la cascade d’arrestations du mouvement, il est arrêté, écroué à la prison Saint-Maurice de Rochefort puis transféré au Fort du Hâ.
Il est jugé par le tribunal allemand de La Rochelle déplacé à Bordeaux et condamné à mort le 23 décembre 1943.
Avant d’être fusillé, il écrira deux lettres, l’une à sa femme, l’autre à ses parents (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )