Joseph est le fils de Roch, mineur, et de Mariana Roszakowha. Il est mineur comme son père, et vit en Belgique avec ses parents.
Il est condamné à mort par le tribunal allemand de Paris B, le 3 août 1942, pour « aide à l’ennemi ».
Nous ne connaissons pas les raisons de son transfert jusqu’à Souge.

Son nom figure avec d’autres (voir photo) sur le monument aux morts de la commune d’Hensies en Belgique, commune dans laquelle il demeurait. Monsieur Demoustier qui effectue des recherches sur ces personnes a recueilli le témoignage suivant, qu’il nous demande de considérer avec la prudence qui s’impose en Histoire.

« Il a bien « disparu » alors qu’il avait quitté Hensies en compagnie de deux autres personnes et ce au lendemain d’une rencontre dans un café à Hensies qui été connu comme un lieu de rendez-vous de la Résistance. Auparavant, il a participé au moins une fois à l’exfiltration d’un pilote anglais en l’accompagnant jusque dans la région d’Escautpont-Condé sur Escaut. »

Monsieur Demoustier nous a également transmis une attestation d’une personne d’Angoulême l’ayant hébergé alors qu’il était clandestin.

Il aurait été arrêté pour activité politique : service secret rattaché à la Croix Rouge de Toulouse, agent de liaison. Il était membre de l’Union des Éclaireurs polonais, troupe de Toulouse.

Il manque à l’évidence bien des précisions mais les recherches continuent.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )