Ceux que l’on appelle le groupe des postiers ou groupe Bouvart sont fusillés « par mesure expiatoire » dira la Kommandantur à la suite de l’attentat du 16 avril contre un train de permissionnaires allemands près de Caen.
Tous ne sont pas postiers mais leurs actions consistent en la diffusion de journaux et tracts à partir de la plaque tournante qu’est la gare de Bordeaux Saint-Jean. Grâce à un mouchard infiltré dans le service de Bouvart, et à un rapprochement avec une autre affaire impliquant les jeunesses communistes, la Gestapo et Poinsot procèdent à une cascade d’arrestations au delà de ce groupe.
Fusillés le 30 avril. Sur ordre parisien, les familles ne seront prévenues de leur exécution que le 8 mai.