Déportées dans les camps de la mort, elles n’en revinrent jamais.
Si seuls des hommes ont été fusillés à Souge, alors que souvent l’action résistante concernait toute la famille quand il s’agissait de frapper, d’imprimer, de distribuer des tracts, d’assurer les liaisons ou de cacher d’autres comparses ou des armes, l’Association du Souvenir a tenu aussi à honorer leurs femmes.
Arrêtées en même temps que leur conjoint, ou plus tard alors qu’elles continuaient la lutte, internées au Fort du Hâ, elles ont souvent été déportées et un certain nombre d’entre elles n’ont pas survécu.
Leurs nom, prénom et lieu de déportation sont inscrits sur cette stèle, et leurs descendants, leurs amis, les simples visiteurs peuvent ainsi, en se recueillant, imaginer ce qu’aurait pu être la vie de ces couples, des enfants restés seuls, sans la barbarie nazie.
Sur cette stèle un nom manque : celui de Marcelle Girard qui n’était pas connue lors de l’édification. Nous rajoutons donc sa biographie ici tout en espérant trouver une solution pour rajouter son nom.