Il reste bien des interrogations sur ces six hommes fusillés le 9 mai 1944.
Communiqués par l’Association Historique de la Poche du Nord-Médoc, les éléments que nous communiquons ci-dessous sont issus d’un rapport établi après-guerre sous la responsabilité du chef de bataillon Cadalen, suite au témoignage de l’adjudant Wilhelm Beier. Ils sont complétés par le témoignage du gendarme Joseph Trouette qui en détenait l’original.
À l’automne 1943, treize soldats soviétiques, incorporés dans l’armée allemande furent envoyés renforcer la seconde batterie de la MAA 618, basée aux Arros, à Soulac.
« Des recherches effectuées plus tard révélèrent que tous ces Russes étaient d’habiles agents travaillant contre l’Allemagne » (rapport Cadalen). Ils décident d’éliminer les sous-officiers allemands. Mais la dénonciation par l’un d’eux provoquera la fouille de la chambre de quatre hommes, dans laquelle des explosifs furent découverts. Condamnés à mort par le tribunal militaire de Bordeaux, ils furent ramenés aux Arros et exécutés sans qu’aucune autorité française soit informée.
6 autres soldats devaient eux, saboter le dépôt de munitions. Ils sont condamnés à mort pour rébellion et exécutés à Souge le 9 mai 1944.
Après la guerre, leurs corps furent transportés à la nécropole de Noyers Saint Martin où chacun d’eux possède une pierre tombale
NOYERS SAINT MARTIN
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