99 résistants patriotes sont fusillés au cours de 16 fusillades d’isolés ou de petits groupes (29 fusillés) et une fusillade massive de 70 otages le 21 septembre.
La Résistance est maintenant organisée : les imprimeries clandestines tournent, les sabotages se précisent, les renseignements «remontent» à Londres. Les mouvements sont divers avec le Front National pour l’Indépendance de la France (communistes, gaullistes inorganisés, chrétiens, sans engagements), les FTP, à base communiste, tournés vers la guérilla, les réseaux de renseignement reliés aux FFC à dominante gaulliste, ou le mouvement Libération d’inspiration socialiste et plutôt orienté vers la bataille des idées.
Dhose et Poinsot et leurs équipes, toujours à l’affut d’un renseignement, du destinataire d’un colis ou d’une valise, obtenus par des «planques», des interrogatoires « appuyés », des menaces envers la famille, ou via l’aide concrète de quelques traîtres, remontent les filières, et malmènent les principaux réseaux de toute la région Aquitaine et des Charentes.
Fin 1942, la répression a décapité temporairement bon nombre de mouvements de Résistance.
748 juifs ont aussi été déportés depuis Bordeaux.