Créé à la fin de la guerre, marqué ensuite par la guerre froide, et par les débats pour faire reconnaître toutes les Résistances, composé à l’origine, de l’Association des Familles de Fusillés, du Parti Communiste Français, de la CGT, des organisations d’anciens combattants, résistants, et déportés (ARAC, ANACR, FNDIRP), ce qui était alors un comité, a d’abord plutôt honoré les résistants locaux connus, passés par les armes.
Au fur et à mesure de ses travaux, de ses recherches, notamment dans les archives institutionnelles ou familiales, sur les identités et les écrits des victimes, sur les actes de résistance et motifs d’arrestation de ces patriotes, à partir également des travaux d’historiens sur les liens de Vichy et de sa police avec les nazis, le Comité a élargi son propos et son organisation.
Prenant la forme d’une association en 1988, il s’est, au-delà des membres fondateurs, ouvert à d’autres collectifs (Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme-LICRA ; Consistoire Israélite ; Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants-ANCAC ; Fédération Syndicale Unifié des enseignants-FSU ; Les Amis de la Fondation Pour la Mémoire de la Déportation-AFMD ; Honneur et Patrie ; Corps Franc Marc Nouhaux) et aux adhésions individuelles, avec la ferme volonté d’être vraiment le reflet des diversités de tous ordres des hommes fusillés à Souge.