1944, un dénouement victorieux mais meurtrier

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102 résistants sont fusillés durant les sept premiers mois de l’année 1944, répartis en de nombreux groupes.

Les fusillades de début d’année sont le fruit de la répression du deuxième semestre 43 (11/1/1944 Honneur et Patrie, 26/1/44 groupe Bourgois, ).

Nombre d’arrestations et d’exécutions sont la résultante d’affrontements entre les Allemands et les maquis (1° août 1944 Dordogne, Vignes-Oudides, Saucats).

La multiplication des sabotages contre les voies ferrées notamment gêne considérablement le fonctionnement de la machine allemande.

Si en 1941 et 1942, les fusillés étaient en majorité issus de la Résistance locale, plutôt bordelaise, en 1944 la diversité est remarquable : diversité, des mouvements concernés, des lieux d’intervention de la police et des Allemands, des origines

géographiques des résistants et plus particulièrement des responsables, des nationalités des combattants.

C’est l’année enfin où subsistent le plus d’inconnues sur, les identités et l’histoire de victimes (étrangères notamment), les dates d’exécutions (29 juillet ou 1er août ?), les autorités les ayant ordonnées, les motifs des décisions allemandes.

Alors que la politique des « otages » est censée ne plus s’appliquer, l’absence de jugement ou le simulacre de jugement, peut s’expliquer par la haine, le dépit et la panique des Allemands après le débarquement allié et le début d’évacuation des troupes.

1944, c’est le début de la Libération,  mais le prix à payer aura été très lourd.

Liste alphabétique des fusillés de 1944, sans distinction de date d’exécution.