Robert est le fils de Jean,ouvrier agricole, et de Pétronille Fumé. Il rejoint le groupe Jean Dufour Médoc, maquis de Vignes-Oudides, le 10 juin 1944.
Une décision de l’état-major ( ?) est transmise au groupe dans des conditions un peu mystérieuses. Il s’agit d’attaquer la poudrerie de Sainte-Hélène, le 23 juillet, sur la route d’Hourtin, pour s’approprier les armes des gardiens. Robert part en éclaireur avec cinq autres camarades dans une petite camionnette, dont il est le chauffeur. Huit autres doivent les suivre une heure plus tard avec un Dodge équipé d’une mitrailleuse. Bizarrement, il semble que les éclaireurs soient attendus, à un carrefour, par une patrouille allemande. Les maquisards sont faits prisonniers et amenés à pied vers Hourtin dans la nuit. Ne se faisant aucune illusion sur leur sort, ils décident de fausser compagnie aux Allemands et s’enfuient dans toutes les directions, quatre d’entre eux réussissent à se sauver mais Jean Blanc (à ne pas confondre avec Jean Blanc fusillé en 1941) est blessé par une grenade. Robert essaie de sauver son camarade mais ils sont capturés tous les deux. Jean Blanc sera massacré sur la place d’Hourtin et Robert fait prisonnier et interné à Bordeaux avant d’être fusillé à Souge. La deuxième équipe est aussi interceptée par une autre patrouille allemande, à un autre carrefour, ce qui fera penser qu’il y a eu trahison.