ELOI Louis

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Né le 6 février 1905 à Bègles (Gironde)
Demeure 54 Avenue du Professeur Bergonié à Bègles
Arrêté le 5 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 37 ans

Louis est ajusteur à la SNCASO-Mérignac. Connu pour ses activités syndicales et politiques depuis 1930, il est sanctionné pour sa participation à la grève nationale de novembre 1938.
Dès la dissolution du PCF, il reconstitue l’organisation dans l’entreprise. Lorsque Pétain met en place les « syndicats officiels », Louis, au nom de la direction clandestine, incite Lajuzan à se faire élire délégué du personnel pour, sous couverture légale, défendre les revendications face à la direction et aux Allemands… mais aussi distribuer tracts et journaux clandestins remis par Louis.
Pour la police et ses indicateurs, « Eloi, vieux communiste, chef d’une cellule illégale, payait et encaissait des cotisations, distribuait des tracts… Il participe à l’organisation des luttes, demande une prime de Noël, la gratuité des transports, l’amélioration de la nourriture… »
Louis est arrêté, emprisonné à la caserne Boudet et torturé sauvagement car Poinsot est convaincu qu’il a de grandes responsabilités dans l’organisation clandestine.
Le 24 septembre 1942, son épouse, sans ressource pour élever leur enfant en bas âge, a sollicité le préfet pour un secours financier. La réponse lui apprendra le 26 septembre l’exécution de Louis.

Louis Eloi

   À Bègles, la rue Louis ELOI