Gabriel est ajusteur à la SNCASO-Mérignac. Adhérent des Jeunesses communistes, il contribue, après la dissolution du PCF, à sa reconstitution clandestine dans l’entreprise. Il est un des dirigeants de l’OS, la police note d’ailleurs qu’« en liaison avec les terroristes, il a désigné des gens pour former des groupes et a été lui-même prévu pour des actions terroristes ».
Gabriel travaille aussi à élargir le mouvement de résistance avec le FNL et noue des contacts avec les étudiants et les Auberges de la Jeunesse.
« Le groupe auquel il appartient est l’un des éléments de l’appareil clandestin qui assure la diffusion des tracts du Front National, tant dans les entreprises que dans les facultés et les principaux lycées et organise les sabotages contre les installations de l’armée occupante » indique la police.
Gabriel est arrêté lors de la vague d’arrestations à la SNCASO.
Ses dernières pensées, dans sa dernière lettre, qu’il envoie au matin de l’exécution, seront pour son épouse « adorée et son petit Jacky ». « …Il faut que tu surmontes ta peine pour continuer à veiller sur notre fils. Je pense que tu en feras un homme droit et loyal comme était son père… »