Marc est mobilisé, à 20 ans, sur le front, en 1917. Il en revient caporal.
Ouvrier menuisier, il s’engage à la CGTU puis adhère au PCF en 1936. Son épouse est responsable du groupe des Jeunes Filles de Talence. Le commissaire Poinsot la stigmatisera ainsi : « sa femme née Jeanne Teych est une militante communiste convaincue, plus acharnée que lui ».
François est membre de la cellule Vaillant-Couturier et secrétaire de la section de Pessac. Il est arrêté le 5 juin 1940 pour distribution de tracts, incarcéré au Fort du Hâ et condamné le 7 à 3 mois de prison.
Il est libéré le 7 septembre puis de nouveau appréhendé le 29 novembre par les gendarmes Rumin et Magentiès en application de l’arrêté du 22 novembre. Son employeur aux Établissements Robert Lacoste, cours Édouard Vaillant, sollicite sa libération. Le préfet répond : « J’ai l’honneur de vous faire connaître que j’estime que vos intérêts particuliers doivent être subordonnés à l’intérêt général qui exige la mise hors d’état de nuire de Desbats, militant communiste actif ».
Le Général Commandant la IV° Région Militaire établit, le 7 juin 1949, un certificat d’appartenance de Marc Desbats aux Forces Françaises de l’Intérieur au titre des FTPF (OS) de la Gironde du 22.11.1940 au 24.10.1941.
Le statut d’interné résistant est définitivement rejeté, le 3 décembre 1954, par le ministère des Anciens Combattants.