Au congrès de Tours, en 1920, Louis choisit de rester à la SFIO. En 1919, il a été élu conseiller municipal à Floirac sur la liste socialiste.
En 1923/1924, il adhère au PCF. Il sera candidat communiste aux élections législatives et municipales. Il est actif dans le mouvement associatif et humanitaire : Secours rouge international, Syndicat de quartier, club sportif adhérent à la FSGT. Il est conducteur de machines à l’Énergie Électrique du Sud-Ouest et devient président de l’Union fraternelle des ouvriers métallurgistes et de la caisse de secours mutuel.
Il est arrêté lors de la rafle du 22 novembre 1940. Il est conduit quai de Bacalan puis au camp de Mérignac. La préfecture trouve le moyen de lui demander, en tant que président, de faire participer sa caisse de secours mutuel à l’œuvre de secours national mise en place par Vichy. Même à ce titre, aucun élargissement n’est cependant accordé.
Le préfet transmet à la Feldkommandantur les recommandations du commissaire
Poinsot : « Fondateur à Floirac du parti, il n’ignore rien de ses organisations mais il se refuse à donner la moindre indication… Militant de la première heure, il est resté dangereux pour l’ordre social, prêt à diffuser les mots d’ordre de la III° Internationale, il attend l’heure de l’action ».