Né le 26 avril 1920 à La Faloise (Somme)
Demeure au 31 quai Numa Sensine à Lormont (Gironde)
Arrêté le 18 septembre 1943
Fusillé le 26 janvier 1944 à 23 ans
François est né dans la Somme d’une mère française et d’un père basque espagnol, qui repartira dans son pays natal peu après la naissance de son deuxième fils. À Ciboure où s’installent alors la mère et ses deux enfants, François apprend le métier de charpentier. Puis la famille déménage à Lormont où François travaille aux Chantiers de la Gironde. Il adhère à la CGT. Dès 1936, il est membre actif des Jeunesses communistes et pratique le rugby au sein du club lormontais qui deviendra par la suite un noyau de résistants. Il aurait démissionné du Parti communiste en janvier 1939.
Le 20 février 1941, il s’engage dans l’armée de l’air. Il part en Tunisie, où il sera totalement libéré de ses obligations en décembre 1942, juste après le débarquement américain en AFN. Il trouve une place de charpentier-traceur dès janvier 1943 à Cognac, et un mois plus tard il est manœuvre dans une entreprise de Bordeaux-Bastide. En mai 1943, il intègre le groupe FTP-Bourgois, où il est nommé responsable au recrutement. Ses connaissances techniques et son expérience militaire le prédisposent à l’organisation des sabotages, des déraillements (déboulonnage de tronçons de voies, sabotage au Bouscat, déraillement à Gazinet).
Alors qu’il préparait les déraillements demandés par Londres à l’occasion de l’anniversaire de Valmy, il est arrêté à Saint-Christophe-des-Bardes par la Gestapo, et interné au Fort du Hâ, où il est torturé. Le 20 janvier 1944, il sera condamné comme terroriste à la peine capitale par le tribunal militaire allemand.
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )