AUBOURG Jean

Aubourg Jean

Né le 22 février 1918 à Bourg-sur-Gironde (Gironde)
Demeure 90 rue du Maréchal Pétain à Bruges (Gironde)
Arrêté le 18 septembre 1943
Fusillé le 26 janvier 1944 à 25 ans

Jean Aubourg, dont les parents sont décédés, est célibataire et exerce la profession de manœuvre.
Entré dans la Résistance, il appartient au groupe Bourgois dit « Petit Jean » et participe aux actes de sabotage sur la voie ferrée de ceinture (Bruges), dans la nuit, les 9 août et 12 septembre 1943.
Il est l’auteur, avec Raymond Lucas âgé de 19 ans, de l’exécution d’une sentinelle allemande à Bruges le 10 septembre 1943 à 22h10.
Il est arrêté le 18 septembre 1943 par la SAP et mis à la disposition des SS chargés de la répression à Bordeaux. Interrogé le 29 septembre par l’inspecteur Penot, il termine sa déposition en ces termes : « Je ne regrette nullement ce que j’ai fait. Je me considère comme un patriote ayant la haine des Allemands, et je ne recule pas devant mes responsabilités, que j’ai prises, et dont je mesure les conséquences. C’est tout ce que j’ai à dire. »
Au moment de son arrestation il était armé d’un pistolet 7/65 P.B. n° 71.192 contenant un chargeur de sept cartouches et quatre autres cartouches.
Il est jugé pour activité « terro-communiste » et condamné à mort par les autorités allemandes le 20 janvier 1944.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )