BARRIÈRE Jean

Barriere Jean 2

Né le 20 janvier 1920 à Daignac (Gironde)
Demeure à Daignac
Arrêté le 20 septembre 1943
Fusillé le 26 janvier 1944 à 24 ans

Jean Barrière est le fils de Jean Albert Barrière forgeron et de Marthe Boy. Il est célibataire et exerce la profession de champignonniste puis de carrier.
Le 15 août 1940 il est démobilisé et placé comme requis civil au Chantier de Jeunesse à Renaison (Loire).
Il quitte le groupement le 2 février 1941, mais est signalé comme déserteur et accusé d’avoir répandu des tracts communistes dans le camp avant son départ. Il fait partie du FNL.
Il est arrêté au domicile de ses parents le 7 mai 1941 et incarcéré à la prison de Libourne. Le Parquet conclut que les charges ne sont pas suffisantes et requiert le non-lieu. Dès qu’il apprend que Jean doit être libéré, le cabinet du Préfet chargé des affaires politiques ordonne, par arrêté du 11 août 1941, son internement administratif au centre de séjour surveillé de Mérignac, où il est transféré le même jour. Il est libéré à l’occasion du 1er mai 1943.
Il rejoint les FTP dans le groupe Bourgois, et participe activement aux divers sabotages.
Il est arrêté et écrit une lettre à sa mère « je suis incarcéré au quartier allemand du Fort du Hâ à Bordeaux depuis le 20 septembre 1943. Envoyez-moi au plus tôt : une chemise, la grosse d’hiver c’est tout, le reste je l’ai. Porte-moi mon pardessus, chère maman, et pardonnez-moi. Merci. »
Il est condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal allemand de FK 529 à Bordeaux au motif d’activité de Franc-Tireur.