Pierre se marie en 1931 et a deux enfants. Devenu veuf en 1939 il se remarie en 1940 et a un autre enfant. Il est ajusteur.
Après sa démobilisation en 1940 il exerce son métier aux Batignolles à Nantes. Membre du Parti communiste et du FNL il y milite activement. Remarqué par l’autorité occupante, il est obligé de s’enfuir. Il se rend dans la région bordelaise où il continue d’agir, dans les rangs de l’OS, puis, dès leur création, dans ceux des FTP. Au sein du groupe Bourgois, affecté au service technique, il est chargé spécialement de l’organisation des groupes de sabotage des voies et moyens de communication, initiés par les agents résistants des chemins de fer.
Arrêté par la police française alors qu’il transporte sur lui les dossiers du groupe des cheminots FTP pour transmission à l’autorité militaire d’Alger, il est interné au Fort du Hâ, et condamné à mort par le tribunal de la Feldkommandantur 529 pour appui donné à l’ennemi.