Marcel, secrétaire de la section du PCF de Mérignac où il habite alors, est ouvrier imprimeur mais travaille à la SNCASO-Mérignac jusqu’en 1939.
Mobilisé au 57ème Régiment d’Infanterie, caserne Xaintrailles à Bordeaux, il est néanmoins soupçonné, à partir d’une dénonciation anonyme, d’être resté en relation avec Williams, responsable clandestin du PCF, alors inculpé.
Une perquisition est opérée le 4 mai 1940, chez lui (sans résultat) et chez son père Maurice (Léonard). Maigre butin : un exemplaire de l’Humanité clandestine, une « lettre du sieur Chassaing, ex-secrétaire régional du PC, actuellement mobilisé » et une « lettre du sieur Saura, mobilisé ».
Une seconde perquisition est effectuée le 3 avril 1941, totalement négative celle-là. À ce moment-là d’ailleurs, Marcel est prisonnier en Allemagne. Il est libéré après 10 mois de captivité et démobilisé le 15 avril 1941.
Mais Poinsot ne lâche pas sa proie : « il était orateur du PC et propagandiste ; sans avoir de spécialité, s’était fait embaucher à l’usine de Mérignac où il faisait des sabotages ».
Marcel est maintenant riveur à la SNCASO-Bacalan. Une nouvelle perquisition, le 1er octobre 1941, est tout aussi infructueuse.
Il est arrêté lors d’un rendez-vous place Tourny. Une attestation d’appartenance aux FTPF témoigne de son action dans la Résistance.

À Mérignac la rue Marcel Jougourd