Né le 31 décembre 1897 à Orthez (Basses-Pyrénées)
Demeure rue de l’Élysée à Bègles (Gironde)
Arrêté le 15 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 44 ans
Maurice est le fils de Daniel David, chaudronnier et de Marie Thérèse Saint-Raymond. Veuf en premières noces d’Adeline Clotilde Babé, il épouse en 1924 Marguerite Françoise Gaban.
Il travaille à la SNCASO de Bègles. Militant ouvrier aguerri, syndicaliste et communiste, il a participé aux luttes de 1936.
À la dissolution du Parti communiste, il poursuit son activité dans l’illégalité et participe après l’arrivée des Allemands au sabotage de la production et du matériel.
Grâce à son réseau d’indicateurs, la police le suit de près : « L. est un vieux communiste, payait ses cotisations à l’organisation illégale, distribuait des tracts et participait à des réunions illégales communistes ».
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )