NOUTARI Robert

Noutari Robert

Né le 29 avril 1912 à Bordeaux (Gironde)
Demeure 5 rue Brulatour à Bordeaux
Arrêté courant août 1942
Fusillé le 2l septembre 1942 à 30 ans

Robert est mouleur en fonte ; il travaille à la SNCASO-Bègles. Militant syndical et politique, il participe aux luttes du Front Populaire, aux actions de solidarité à l’Espagne Républicaine et, avec Henri Gouze, il est un des animateurs du syndicat.
Lors de la grève nationale du 30 novembre 1938 brisée par le gouvernement, il est licencié avec vingt-six de ses camarades et ne sera pas réembauché.
Il est arrêté comme d’autres communistes et envoyé en camp « de concentration » (les camps d’internement, en France, étaient parfois appelés ainsi). Il s’en évade et devient clandestin dans un groupe FTP de Charente.
Sa fiche de police indique : « vivait dans des quartiers illégaux (sic !) et organisait des attentats et attaques de voies ferrées ».
Il est arrêté en août 1942 et interné au Fort du Hâ.
Son épouse Yvonne, membre du FNL, est arrêtée le 7 juillet 1942 pour avoir hébergé des résistants, notamment Jean Dancla, et la police lie son cas à celui de son mari. Déportée à Auschwitz-Birkenau puis Ravensbrück, elle meurt le 22 mars 1945 à Mauthausen sous un bombardement allié.
Une rue de Bègles porte leurs deux noms.

Avant d’être fusillé, il va écrire une dernière lettre pour sa femme et ses enfants. (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )

Yvonne Robert Noutary

   À Bègles, la rue Yvonne et Robert NOUTARI