DANCLA Jean

Dancla jean

Né le 29 mai 1908 à Jurançon (Basses-Pyrénées)
Demeure chemin de Camparian à Villenave-d’Ornon (Gironde)
Arrêté le 13 septembre 1941
Fusillé le 21 septembre 1942 à 34 ans

Jean est militaire au Château d’Oléron.
Le 26 juillet 1930, le tribunal militaire de Bordeaux le condamne à quatre ans de prison pour outrages à supérieur. L’acte d’accusation dit : « après une nuit calme, le réveil fut donné… par le clairon jouant « l’Internationale » chantée également aux fenêtres par… Dancla… ».
En 1935, ouvrier à la CENPA de Bègles, Jean milite à la cellule communiste de l’entreprise. En 1938 et 1939, il fait partie de l’équipage du « Mostaganem », navire affrété par France-Navigation, compagnie de commerce maritime créée par le PCF pour venir en aide à la République espagnole.
Le 12 mars 1941, une perquisition, infructueuse, est opérée chez lui.
Deux délateurs – le chef du service électrique et le surveillant général de la CENPA – ne sont pas pour rien dans cette démarche de la police spéciale. Entendus lors de l’enquête complémentaire sur Louis Rochemont en 1941, ils signalent que ce dernier entretenait un« contact très étroit » avec un « nommé Dancla, connu comme communiste ».
Jean va être assigné à résidence le 20 mars 1941. Il s’installe avec son épouse et ses trois enfants chez sa mère à Bègles. Un rapport de l’inspecteur Dosque note : « Dancla est animé d’un mauvais esprit. Militant très actif, il s’est livré à une grande activité politique ».
Jean est un de ces « individus dangereux pour la sécurité publique » :  il est interné le 13 septembre 1941, en représailles à l’évasion de résistants du camp de Mérignac. Il s’en évade le 20 juin 1942, mais sera repris le 8 juillet.

Jean Dancla

   À Bègles, la rue Jean DANCLA