CHAUVIGNAT Jean

Chauvignat Jean

Né le 30 novembre 1884 à Malemort (Corrèze)
Demeure à Trocard, Saint-Emilion (Gironde)
Arrêté le 1er août 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 57 ans

Comme beaucoup de Corréziens, Jean tente sa chance dans le libournais. D’abord laitier, il achète vers 1922 une propriété à Saint-Émilion qu’il exploite lui-même.
Le nom donné à son clos, « Camelinat » est significatif de son admiration pour les Communards et de son engagement politique. Responsable du PCF libournais, il constitue une cellule à Saint-Émilion. Candidat aux élections en 1924 et 1928, il est l’un des animateurs de la commission paysanne du Parti en 1933.
La police signale qu’il préside une réunion communiste à Libourne le 21 septembre 1935. En 1936, il devient membre du comité départemental du PC. Il part en 1936 dans les Brigades Internationales. Blessé au combat à Las Rosas en Espagne, il revient début 1939.
Sa propriété ayant été vendue, Jean s’installe chez sa sœur à Boscamnant (17). Il retrouve les communistes du libournais ; Massias ayant été fusillé en 1941, il devient le responsable illégal pour ce secteur. En liaison avec Henri Souque, le père Covelet, dirigeants illégaux du PC en Gironde, il assure les liaisons avec Tillon, et organise la lutte armée contre l’occupant.
Un arrêté du préfet du 22 septembre 1941 le frappe d’internement, il devient clandestin. Il est arrêté à Libourne lors d’un rendez-vous avec Arlas, dit « Lucien »,et qualifié de « terroriste dangereux »