LAPELLETRIE André

LAPELLETRIE André

Lapelletrie André

Né le 20 février 1911 à Libourne (Gironde)
Demeure 23 rue du Maréchal Pétain à Bègles (Gironde)
Arrêté le 8 juin 1941
Fusillé le 24 octobre 1941 à 30 ans

Artisan tailleur, comme son père, André est un des responsables de la section de Bègles du Parti communiste, auquel il a adhéré en 1934. Il parcourt le dimanche les rues du quartier pour diffuser l’Humanité et La Gironde Populaire.
Il poursuit, après l’interdiction du Parti communiste, son activité militante. Les tracts et journaux appelant à la résistance contre l’occupant et fustigeant le gouvernement de Vichy et ceux qui le servent, circulent de plus en plus nombreux. Une perquisition est effectuée à son domicile le 29 avril 1941. Sans résultat ! Mais Poinsot ne manque pas dans son compte-rendu d’énumérer dans le détail les responsabilités politiques d’André de 1934 à 1938.
En représailles au sabotage du transformateur SNCF de Pessac, il est arrêté le 8 juin 1941 et interné à Mérignac. Le rapport transmis à la Feldkommandantur s’enrichit d’une note sans appel : « D’ores et déjà, il a été rendu responsable de toute distribution de tracts subversifs dans le secteur où il a exercé sa propagande dangereuse ».

André Lapelletrie

 

   À Bègles, la rue André LAPELLETRIE