DAUNAS André

Photo andré DAUNAS

Né le 30 septembre 1924 à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Inférieure)
Demeure à La Chaume par Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Maritime)
Arrêté le 18 septembre 1943
Fusillé le 11 janvier 1944 à 19 ans

Fils de Marcel Jules Daunas, cultivateur et de Marie Alexandrine Gillardeau, André exerce la profession de tailleur. Il est requis par l’organisation Todt pour travailler dans la forêt de la Coubre et se fait repérer pour son manque d’ardeur au travail. En réalité, sa tâche consistant à transporte du ciment dans une brouette, il s’arrange pour que celle-ci se renverse avant d’arriver à destination, ralentissant les constructions, acte de sabotage caractéristique du refus d’un certain nombre de français d’aider à l’effort de guerre allemand. Mais un soldat allemand va s’apercevoir du stratagème et l’avertir que le lendemain il sera envoyé en Allemagne. (témoignage familial)
Redoutant une arrestation il quitte le camp clandestinement avec Maurice Lépie et André Onillon.
En attendant d’être orientés vers un maquis, ces derniers se réfugient à Beurlay chez un résistant, Maurice Girardeau.
Celui-ci est recherché par la Feldgendarmerie qui se présente à sa ferme le 18 septembre. Girardeau est absent, mais fouillant une grange, les Allemands découvrent,quatre jeunes gens qui s’y cachent. Un revolver et de la poudre sont aussi découverts. C’est la fin de la cavale pour André et ses amis, André Onillon, Maurice Lépie, et Yvon Bertrand ( qui sera déporté à Dachau et y mourra).
Les quatre jeunes garçons sont enfermés dans la prison Lafond à La Rochelle, puis au Fort du Hâ, et jugés avec l’ensemble du groupe Honneur et Patrie.
André est condamné à mort en décembre 1943, pour appui donné à l’ennemi.

À Pont l’Abbé d’Arnoult, hommage est rendu aux deux enfants de la commune Maurice Lépie et André Daunas

les 2 enfants de Pont l'Abbé fusillés à Souge                                   IMG_9548 (2)                                   IMG_9545 (2)

Une rue est dédiée à chacun d’eux :

André Daunas (2)