BOURDY Georges

Bourdy Georges Roger

Né le 14 Août 1907 à Cezais (Vendée)
Demeure 88, rue Doumer, Triel-sur-Seine (Seine-et-Oise)
Arrêté le 22 septembre 1943 à Bordeaux
Fusillé le 26 janvier 1944 à 36 ans

Né d’un père employé des chemins de fer et d’une mère ménagère, Georges Bourdy exerce la profession de boucher-charcutier. Il se marie le 23 avril 1930 et aura un enfant.
Mobilisé en 1939 et fait prisonnier, il s’évade et entre dans la Résistance dès 1940. Il s’occupe spécialement de la fabrication de faux papiers, cartes d’identités, tracts subversifs anti-allemands et journaux clandestins dont il assure la distribution massive. Recherché par la Gestapo il doit changer de secteur et la direction nationale du FNL l’affecte dans la Marne où il structure l’organisation clandestine. Lors de leur constitution il rejoint les FTP, et devient responsable départemental en Côte-d’Or. En juin 1942, il est délégué inter-régional des FTP de la zone Doubs/Haute-Saône/Haute-Marne, et considéré comme activiste dangereux par l’occupant, même s’il circule souvent déguisé en ecclésiastique. Le 22 septembre 1942, le jour de l’anniversaire de la bataille de Valmy, Georges et Fabien (Pierre Georges, le futur colonel Fabien) font dérailler un train de soldats allemands à Deluz, situé à quinze kilomètres de Baume-les-Dames. Pour sa sécurité et celle du mouvement, il est muté fin 1942 dans le Sud-Ouest comme inter-régional politique et met son expérience au service des initiatives importantes du groupe Bourgois.
À la suite d’une dénonciation,il est arrêté le 21 septembre 1943 pour activité « communo-terroriste ». Enfermé au Fort du Hâ, il est condamné à mort par les autorités allemandes.

Il laissera une dernière lettre (« En savoir plus », « Lettres de fusillés », « dernières lettre« )