BOURGOIS Maurice

Bourgois Maurice

Né le 15 juin 1911 à Paris (Seine)
Demeure 18 rue Saint-André à Châtellerault (Vienne)
Arrêté le 15 septembre 1943
Fusillé le 26 janvier 1944 à 32 ans

Maurice Bourgois est né à Paris dans une famille ouvrière : son père est ouvrier d’usine et sa mère couturière. Cette dernière décède alors qu’il a 16 mois. Il est élevé par sa grand-mère maternelle à Naintré dans la Vienne. Il passe avec succès son certificat d’études puis rejoint Paris où il devient vendeur au magasin Le Printemps.
Adhérent à la CGT, il participe aux grèves de 1936. Inquiété lors de la dissolution des « organisations communistes » en septembre 1939, il revient à Châtellerault où il trouve une place dans une usine de confection. Il devient responsable régional du Parti communiste illégal. Dès 1940 il protège les distributeurs de tracts, puis fait partie de l’OS et des FTP. Recherché par la Gestapo depuis 1941, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Denis Diot le 18 décembre 1942.
Début 1943, il est lui aussi muté à Bordeaux et, suite aux vagues d’arrestations de résistants et à la décapitation des groupes FTP, chargé de reconstruire l’organisation girondine, autour des cheminots, des chantiers navals et des éléments basés à Bruges et au Vigean. Il se retrouve à la tête du groupe qui porte son nom et c’est sous sa responsabilité que s’effectue la majorité des sabotages attribués à ce réseau.
Tombant dans une souricière (un ancien membre du groupe déjà arrêté servant d’appât), il est arrêté le 15 septembre 1943 avenue Thiers à Bordeaux en compagnie de Jean Delbos dit Marius.
Il est condamné à mort par le tribunal allemand avec 17 membres de son groupe.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )