René est le fils de Julien Gorichon et d’Hortense Richaudeau. Ses parents sont cultivateurs.
Il entre avec son frère Jean-Louis de quatre ans son aîné, dans le groupe France-Alerte de l’OCM-Honneur et Patrie en juillet 1943.
Il fait partie de l’équipe de parachutage d’armes du « Pont de la Bergère » au marais de Saint-Just. Suite à une dénonciation, il est arrêté sur la place du village de Saint-Just avec son frère et plusieurs autres camarades. Le stock d’armes était entreposé dans la propriété familiale.
Il est interné à la prison Saint-Maurice de Rochefort, puis transféré au Fort du Hâ à Bordeaux le 9 décembre 1943.
Il est jugé et condamné le 21 décembre 1943 par le tribunal allemand FK 540 de La Rochelle, détaché à Bordeaux, pour « intelligence avec l’ennemi et détention d’armes ».
Pendant son internement à Rochefort, René a échangé quelques lettres avec son amie. Elles étaient cachées dans une bouteille thermos que la famille portait aux deux frères avec quelques provisions.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )

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