GRATIOT Gabriel

Gabriel Gratiot photo communiquée par M. Garcin

Né le 1er janvier 1913 à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Inférieure)
Demeure 12 rue du Jeu-de-Paume à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime)
Arrêté le 12 août 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 29 ans

Gabriel est artisan peintre. À Saint-Jean d’Angely où il est né, on l’appelle René, son second prénom. Militant communiste, il semble être dans l’action clandestine dès la dissolution du parti. Gabriel appartient à la Résistance de Charente-Maritime depuis septembre 1940 puis aux FTPF. Participant à l’organisation militaire des triangles de direction des secteurs de Matha et Surgères, récupérant des explosifs à Burie (Charente-Maritime) en mai 1942, il s’empare du pistolet automatique d’un officier allemand dans un café en juillet 1942.
De retour de mission le 9 août, il est arrêté le 12 et le pistolet retrouvé chez lui. Selon sa notice individuelle, le pistolet lui aurait été remis par le « chef de bande » de « l’organisation terroriste communiste ». Gabriel est incarcéré au Fort du Hâ. Il sera des otages fusillés en représailles de l’attentat du cinéma Rex à Paris.
Le 9 mai 1947, le général commandant la IVème Région militaire certifie que Gabriel Gratiot, alias « Jean », a servi dans les FTPF de Charente-Maritime, groupe Zed. Néanmoins, en avril 1947, il a été « inadmis » comme interné résistant car le ministère des Anciens Combattants considère comme non établi le lien entre son internement et son action résistante !

Les photos de Gabriel-René Gratiot nous ont été fournies par Monsieur Jacques Garcin. Elles sont issues de ses archives familiales : Gratiot Gabriel