Vicente, est militant du PCF. Il part défendre la République espagnole comme volontaire. Fin 1940 il participe à l’action clandestine du PC, avec Guérin avec qui il travaille chez Harribey. En 1942, ouvrier du bois, vernisseur toujours dans la même entreprise, c’est lui qui reçoit du frère de Guérin, récemment arrêté, le pistolet que son ami détenait. Ce pistolet, Vicente s’en servira contre un militaire allemand route de Toulouse, le 31 mai 1942.
Blessé d’un coup de baïonnette, il est pris et torturé. On trouve, chez lui « une bombe cylindrique en métal d’une vingtaine de centimètres de hauteur, munie d’une mèche, des engins paraissant être des explosifs, un étui de revolver contenant 10 balles… » La police va à la gare et dans les quartiers espagnols pour arrêter les suspects. Elle établit que « Paul, « Lucien » (Arlas) un responsable communiste est en rapport constant avec Gonzàlez appelé « Vicente ». C’est lui l’instigateur de l’attentat commis par ce dernier, qui a remis à « Vicente » la bombe et le matériel trouvé à son domicile, rue de Bègles ».
Enchaîné, il est traîné de cellule en cellule au Fort du Hâ, pour être reconnu.

   À Bègles, la rue Vincent GONZALEZ