POMIÈS Jean-Baptiste

Photo_Pomiès

Né le 1er octobre 1880 à Lahontan (Basses-Pyrénées)
Demeure 79 boulevard Emmanuel III à Bordeaux (Gironde)
Arrêté le 7 août 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 61 ans

Le couple Pomiès a eu trois enfants, un meurt de maladie à 22 ans, un sera tué dans les Brigades Internationales, il leur reste une fille.
Appelé « le père Baptiste », il tient boutique de cordonnier, milite au PCF, est résistant comme son épouse Pauline, « la mère Baptiste ». Les entrées et sorties de clients favorisent le passage des résistants, et son habitation devient un lieu d’hébergement des responsables appelés à se déplacer pour assurer la liaison avec Paris et les groupes clandestins.
Pauline est membre du Comité féminin de Bordeaux créé par le PCF. En se rendant sur les marchés et dans les queues de ravitaillement, ces femmes popularisent les actions de la résistance et incitent les ménagères à protester contre les difficultés à vivre. Elles collectent de l’argent pour la résistance et les familles d’emprisonnés, font les liaisons et du transport d’armes, de tracts.
L’épouse de Giret dénonce Pauline : « Maman Baptiste cache à son domicile des listes de militants des Landes cachées dans des tubes de cachets d’aspirine. » Pauline est arrêtée le 7 août 1942 ; Jean-Baptiste l’est le soir même.
Pauline, déportée, meurt à Auschwitz

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )