Bien qu’élevé dans un milieu d’ostréiculteurs, Edmond apprend le métier d’ajusteur et travaille à l’AIA.
Edmond est connu à La Teste  ;  il anime la cellule du Parti communiste et a participé aux campagnes électorales où les mots d’ordre, « pour le pain, la paix et la liberté » », « contre la guerre et le fascisme » sont mis en exergue.
Avec l’arrivée des Allemands, il faut passer du mot d’ordre aux actes ; Edmond est au premier rang. Les informateurs du commissaire Poinsot lui signalent qu’Edmond « anime le groupe de résistance, recommande de saboter les moteurs destinés aux avions ».
Suite à une dénonciation Edmond est arrêté à la sortie de son travail. Depuis longtemps les renseignements généraux le suivaient à la trace. On peut lire : « vieux communiste, actif depuis mai 1937, dans l’illégalité après l’interdiction, distribuait des brochures, payait des cotisations et influençait ceux qui avaient les mêmes idées pour le travail illégal ».
Il ne sera ni jugé, ni condamné.
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )