DEGAIN André

Degain andré

Né le 22 septembre 1919 à Bordeaux (Gironde)
Demeure 21 rue Préville à Bordeaux
Arrêté le 26 mai 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 23 ans.

André adhère très jeune au mouvement des JC. Muni de son CAP d’ajusteur il entre à l’AIA et prend contact avec les militants du Parti communiste dans l’entreprise.
Après la dissolution du PCF en septembre 1939, l’activité  illégale s’organise. Aussi à l’arrivée des allemands, qui contrôlent la fabrication, le réseau clandestin est en place, tracts et journaux circulent, stigmatisant le gouvernement des traitres et appelant à la résistance.
André n’est pas un des moins actifs surtout auprès des jeunes qu’il engage à résister. Il est aussi chargé d’assurer des liaisons avec le responsable régional des JC.
Les inspecteurs de police ont noté : « Vieux fonctionnaire ( !) de la JC entré dans l’illégalité après l’interdiction, distribuait des tracts, payait ses cotisations et arrangeait les rendez-vous ; membre de l’organisation illégale ayant assuré diverses liaisons ».
Dans sa dernière lettre, écrite avant de partir pour le poteau d’exécution, ses « plus tendres et derniers baisers » sont pour ses « parents chéris » et son « petit frangin » : « C’est l’esprit serein que je vais au-devant de l’épreuve… Je veux que vous gardiez un courage inébranlable et que vous puisiez la force de vivre dans les jeunes vies de la famille. »

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )