Après avoir travaillé comme verrier puis contremaître au nettoyage des wagons, Louis est embauché en 1935 à l’AIA comme ajusteur. Il y rencontre l’organisation syndicale et le Parti communiste.
Pendant la guerre d’Espagne, il recueille un petit espagnol alors qu’il a déjà deux enfants. Puis il rejoint le PCF, l’action illégale et la Résistance pour laquelle il effectue des missions, sous le nom de Louis Xavorn.
Il diffuse tracts et journaux clandestins, ralentit la production en passant plus de temps que nécessaire.
Lors de l’enlèvement des statues de bronze de la ville par les Allemands, il est informé que les chevaux de la fontaine du monument des Girondins sont chargés sur des wagons en gare de Bordeaux ; il en prendra la seule photo existante et la Résistance cheminote détournera le train qui devait les emmener vers une fonderie. Les éléments de la fontaine reprendront leur place bien plus tard sur l’esplanade des Quinconces.
Il est arrêté et interné au Fort du Hâ.
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )

   À Bègles, la rue Louis LAVERNY